vendredi 15 août 2014

Jean-Jacques Avenel, le « musicien aimé », ou le désir de contrebasse

Jean-Jacques Avenel, le « musicien aimé », ou le désir de contrebasse

Le Monde.fr |  • Mis à jour le  |Par 
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Le contrebassiste de jazz Jean-Jacques Avenel, né au Havre le 16 juin 1948, est décédé des suites d'un cancer, lundi 11 août. Il venait d'avoir 66 ans.

Le contrebassiste de jazz Jean-Jacques Avenel lors d'un concert à Cologne en Allemagne, le 15 octobre 2011.
Classique, vite tenté par la guitare électrique, Jean-Jacques Avenel prend part à un stage animé par Steve Lacy. Nous sommes au Havre, en 1972 (année d'inventions tout azimut). Poète, improvisateur, fort d'une carrière impressionnante dont il ne tirait aucune vanité (de Willie « The Lion » Smith à Monk), Steve Lacy (1934-2004), vient de s'installer en Europe, puis à Paris, dans le 19earrondissement. Il est l'aîné américain et prestigieux de toute une génération.
Avenel, lui, a découvert le jazz grâce à son professeur de guitare. Comme nombre de contemporains, en ces années où tout est possible, il se met à la contrebasse. Dans ce cas-là, on dit « en autodidacte ». Et « autodidacte », ça fait de suite doigté fourchu, posture bizarroïde, manche pris à pleine poigne comme si l'on jouait avec des moufles.

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